À la demande d’Atlanta Assurances, l’institut international de sondages Ipsos a réalisé une enquête nationale sur le bonheur. La première du genre au Maroc. Objectifs : comprendre les moments de bonheur du marocain et identifier les facteurs qui déterminent ce sentiment. Il en ressort que la santé, le culte et la famille sont les trois principales sources du bonheur pour les Marocains. Cette enquête inédite a été menée auprès d’un échantillon représentatif de la société marocaine composé de 2.100 marocains.
Comment les marocains définissent spontanément le bonheur ?
La tranquillité d’esprit est le premier facteur qui détermine le bonheur chez les marocains. 36% des personnes interrogées y accordent une importance capitale. Viennent ensuite la stabilité (15%) et l’argent (14%). D’autres ingrédients « classiques » sont également cités mais à une moindre importance : le travail (7%), le mariage (6%), mais aussi, par exemple, être avec la personne qu’on aime (4%). La majorité des termes utilisés décrivent des facteurs de bonheur dont la finalité ne concerne que soi-même, sans qu’il y’ait forcément un partage du moment avec une tierce personne : « Bonne Santé », « Stabilité », « Tranquillité d’esprit » … Ces résultats montrent que le bonheur chez les marocains, comme dans toutes les définitions universelles, reste fortement lié à la quête de soi-même.
Quelles sont les sources de bonheur pour les marocains ?
La santé (96%), le culte (80%) et la famille (70%) sont par ordre d’importance les trois principales sources du bonheur pour les marocains. Pour 96% des personnes interrogées, la santé est sans conteste la condition de base pour accéder au bonheur. La religion pointe en 2ème position chez 80% des répondants. Quant à la famille, elle se place au troisième niveau de la pyramide du bonheur pour 70% des marocains.
Tout en gardant le même ordre d’importance, ces trois sources de bonheur varient légèrement en fonction de la classe sociale et de l’âge des personnes interrogées. La génération des Baby-Boomers (personnes âgés entre 55 et 65 ans) reste la plus attachée à la religion relativement aux autres générations. L’importance du rapport à la famille varie aussi et de manière significative d’une classe sociale à une autre. En somme, plus la classe sociale est inférieure, plus la famille gagne de l’importance. Ceci étant, toutes générations confondues, la santé et le culte font l’objet d’unanimité auprès de toute la population.
Religion et bonheur
En matière de religion, la charité et le jeûne sont les actions qui procurent le plus de bonheur aux marocains. 87% des personnes interrogées sont heureux quand ils donnent l’aumône ou la zakat et 85% plébiscitent le jeûne comme deuxième meilleure source de bonheur en matière de pratique religieuse. La prière, quant à elle, arrive en troisième position avec 68% pour la prière collective et 56% pour la prière individuelle.
Le pèlerinage n’est pas en reste. Il figure également parmi les sources de bonheur avec 14%. Même si sa pratique de manière régulière ne touche pas l’ensemble de la population, nul doute que la religion a une très grande importance dans la vie des marocains. Une importance qui varie encore une fois en fonction des générations. Les Baby-Boomers restent plus attachés à la religion et ont tendance à pratiquer le culte en groupe.
Argent et bonheur
L’argent fait-il bonheur ? Seulement 7% des marocains ont répondu par la négative. Pour la majorité écrasante de nos compatriotes, l’argent reste un élément nécessaire au bonheur mais pas une condition sine-qua-non. A la question «Diriez-vous que l’argent rend heureux ? », la réponse (tout à fait) a été sans équivoque pour 44% des Marocains alors que 49% ont répondu par «plutôt oui ».
Famille et bonheur
Après la religion, la famille est la 2ème source immatérielle la plus importante pour le bonheur du marocain. Et la perception de la famille comme source de bonheur change considérablement en fonction des générations. Ainsi pour la génération Y (entre 25 et 36 ans), le bonheur passe par la bénédiction des parents (92%), suivi par la réputation – qu’on dise du bien de moi – (86%), la reconnaissance du conjoint (46%) et des enfants (29%). Pour les marocains âgés entre 37 et 64 ans, c’est la réussite des enfants qui arrive en tête des indicateurs de bonheur pour 48% des marocains. Viennent ensuite la réputation des enfants (46%), l’emploi des enfants (27%), leur mariage (25%). Les liens intrafamiliaux demeurent donc fortement présents dans la société marocaine quelle que soit les générations.
Ce qu’en pensent les experts ?
Les résultats détaillés de cette enquête ont été présentés à un panel d’experts : Dr Amal Chabach, médecin, Dr, Ahmed Alboukili, professeur universitaire spécialisé dans les études islamiques et Dr Abderrahim El Atri, sociologue.
Docteur Ahmed El Boukili (Professeur universitaire en études islamiques)
L’étude a démontré que 80% des marocains estiment que la pratique religieuse procure du bonheur. Ce pourcentage traduit la profondeur spirituelle de la personnalité marocaine, qui en dépit de la modernisation de la société marocaine, reste une personnalité attachée à l’histoire avec toute sa connotation religieuse… Cette adoration spirituelle du marocain représente sous un angle d’analyse religieuse la nature de la personnalité de l’homme marocain qui à travers la pratique religieuse, et en particulier le pèlerinage à la Mecque, tente à se réconcilier avec soi et à obtenir la bénédiction divine…
Docteur Abderrahim El Atri (Professeur universitaire en sociologie)
La force de cette étude réside dans le fait qu’elle s’est focalisée sur les sources du bonheur des marocains, c’est-à-dire ce qui constitue leur bonheur. Les résultats de cette étude constituent un véritable document de référence sur les projections des marocains pour le bonheur. Ce qui peut aider les acteurs politiques et économiques dans la planification et la construction des éléments de bonheurs pour le marocain. Les résultats de cette étude, dans leur volet sociologique, dévoilent à la fois les peurs et les attentes des marocains. Les résultats importants de cette enquête révèlent les évolutions démographiques, sociétales et économiques que connaît la société marocaine. Beaucoup de résultats ont en effet démontré la prédominance individualiste et la monétisation des relations sociales, et la détérioration des liens familiaux…
Docteur Amal Chabach, Médecin-Psychothérapeute
L’idée d’effectuer une étude sur la perception du bonheur par les marocains, hommes et femmes de différentes générations, est originale et innovatrice. Les résultats de cette étude ne m’ont pas étonné. Ils cadrent parfaitement avec les enseignements auxquels j’ai abouti au bout de 15 ans de pratique médicale et psycho-sexo-comportementales avec mes patients. Effectivement, l’état d’esprit, le calme intérieur et la santé nous permet de ressentir un état de calme intérieur indispensable à la perception extérieure de la joie de vivre.
Une nouvelle signature pour l’assureur : Atlanta, l’assurance de vivre mieux
Dans le cadre sa dynamique de changement et après avoir relooké son identité visuelle, Atlanta vient de procéder au changement de sa signature qui devient : L’Assurance de vivre mieux. Il puiserait, selon le management de la compagnie, tout son sens du territoire du bonheur investi par Atlanta Assurances depuis janvier dernier. Cette signature reflète son nouveau positionnement qui ambitionne de contribuer au bonheur de ses assurés en les aidant à faire face aux imprévus de la vie et en assurant leur biens matériels et immatériels.
Atlanta Assurances continue sa quête vers le bonheur en créant un observatoire
Cette étude nationale sur le bonheur a permis à Atlanta Assurances de collecter une mine d’informations d’où l’idée de la mise en place d’un «observatoire du bonheur». Cet observatoire compte publier de manière régulière des communications pointues sur le bonheur des marocains en se basant sur des données statistiques qui permettront plusieurs possibilités de traitement et des analyses multiples par genre, âge, territoire géographique…
Et malgré cela, les marocains sont 105 sur 156 des pays les plus heureux de la planète (enquête ONU 2012) alors que les raisons avancées dans la quête du bonheur des marocains (religion, famille) semblent accessibles dans le pays tel qu’il est aujourd’hui, non ? Ça m’interroge…