Je viens (avec un peu de retard) de me faire plaisir et de relier deux passions : la vitesse et la toile. J’en ai eu pour mes 65 dhs avec FF7, le dernier-né de la franchise Fast & Furious. Tous les ingrédients y étaient réunis, suspens, adrénaline, romance, happy-end, bref tous les éléments dont l’oncle Sam maîtrise avec brio la recette pour nous faire vivre un excellent moment de divertissement.
Mais ce qui m’interpelle cette semaine, c’est le badbuzz dont fait les frais #zinlifik, le nouveau long métrage de #NabilAyouch. A s’intéresser aux quelques minutes « teaser » qui circulent sur le web, on comprend que ce n’est qu’une soirée, comme nous en avons tous vécu (ou pas) au moins une fois dans notre vie, qui est portée à l’écran. Et je me pose les questions suivantes : est-ce de l’art de reproduire la réalité avec autant de vulgarité ? S’est-il senti investi d’une mission pour parler de la prostitution, comme si on était les voisins d’Alice dans son pays des merveilles et qu’on partait à la découverte d’un monde qui nous était étranger ? Était-il en manque d’inspiration ?
Une chose est sûre, le père rêve de voir notre système éducatif darijisé, le fils nous fait une démonstration de ce que seront nos classes dans un futur, je l’espère, pas très proche.
Et on s’y donne à cœur joie, d’un côté les indignés, de l’autre les fervents défenseurs de la liberté d’expression. Les uns sont choqués, les autres y voient une nouvelle chance pour s’opposer à la masse et démontrer leur ouverture d’esprit et leur courage à faire tomber les tabous de notre société.
A tous ces gens, je dis que les premiers ont donné leur avis quant aux scènes qu’ils ont découvertes sur le net et que les autres ont attaqué les avis des premiers et ce n’est pas ce que j’appelle de la liberté d’expression.
Personnellement, quand je vais au cinéma, je recherche le beau, je veux qu’on me transporte, qu’on me fasse rêver ou au moins qu’on parle à mon âme et à mon cœur. La dernière scène en hommage à Paul Walker dans FF7 vaut, à mes yeux, tous les films qu’a fait ou fera #NabilAyouch.
Ce qui m’amène à dire à celui qui ne touchera jamais mon cœur : PARLE A MON CUL !