Un rapport international souligne le rôle du commerce d’occasion dans la réduction des émissions de CO2. Au Maroc, les utilisateurs d’Avito ont économisé en 2015 l’équivalent des émissions de CO2 de 400.000 vols aller-retour Casablanca-New York.
Le commerce des produits d’occasion est une voie à suivre pour réduire les émissions de CO2 sur la planète. C’est ce qu’indique le rapport Second Hand Effect réalisé par Avito en partenariat avec l’Institut Suédois de Recherche Environnementale et le cabinet Ethos International. Avec 5 millions de visiteurs uniques par mois, le site leader des petites annonces au Maroc a fait économiser grâce à ses utilisateurs 342.000 tonnes de gaz à effet de serre, soit les émissions de 400.000 vols aller-retour entre Casablanca et New York ou l’équivalent d’un an de consommation d’électricité à Rabat.
Éviter les émissions de CO2 associées à la production de produits neufs.
Les enjeux environnementaux justifient de plus en plus l’achat et la vente de produits de seconde main. Parce qu’il permet de redonner une seconde vie à des produits usés, et d’éviter de les jeter, le marché de l’occasion joue en effet un rôle significatif dans la réduction de notre empreinte carbone. La réutilisation multiple de certains produits, les meubles par exemple, présente ainsi de réelles avantages pour l’environnement avec des bénéfices tangibles pour le climat.
Pour réaliser le rapport Second Hand Effect, l’Institut Suédois de Recherche Environnementale a utilisé les chiffres des produits vendus à travers d’Avito (couvrant 43 % des annonces d’occasion diffusées sur le site en 2015), des enquêtes auprès des clients, les informations sur la consommation d’énergie des bureaux du site et de ses serveurs, ainsi que les émissions produites par les déplacements des vendeurs et acheteurs pour conclure les transactions. La méthode de calcul se fonde sur deux hypothèses : quiconque achète un article d’occasion évite d’acheter le produit neuf correspondant et, par conséquent, les émissions associées à cette nouvelle production ; aucun article d’occasion vendu n’est jeté à la décharge, ce qui évite les émissions associées à la gestion des déchets. En analysant les produits vendus sur le site, l’Institut a extrait les données climatiques et les a calculées afin d‘obtenir des équivalences en kilogrammes de CO2.
Les véhicules d’occasion, première source de réduction des émissions de CO2.
La catégorie Véhicule est de loin celle qui permet d’économiser le plus de gaz à effet de serre. En 2015, Avito a évité la production de 295.570 tonnes de CO2. Ce chiffre s’explique par le fait que les voitures et les autres véhicules sont des produits complexes et que leur production nécessite beaucoup d’énergie. La catégorie Electronique et Multimédia se classe en deuxième position avec 43.320 tonnes de CO2 économisées, tandis que la troisième place revient à l’univers Maison et Jardin’ avec 13.580 tonnes de CO2 évitées.
342 000 tonnes d’émissions de gaz à effet de serre évitées en 2015 grâce aux utilisateurs d’Avito et leur adoption du commerce d’occasion.
Initié par le groupe norvégien Schibsted Media Group, leader mondial du marché des petites annonces avec une trentaine de sites, le rapport Second Hand Effect illustre depuis des années les bienfaits du marché de l’occasion sur le climat. L’étude s’inscrit à cet effet dans la continuité d’un programme international qui a permis à Schibsted Media Group de proposer des rapports similaires dans 5 pays à travers 5 sites du groupe : Blocket (Suède), FINN (Norvège), Leboncoin (France), Subito (Italie) et Vibbo (Espagne). Chacun dévoile les nouvelles possibilités offertes par les technologies de l’information afin de proposer des alternatives pour une consommation des ressources plus raisonnée et l’établissement de modes de vie plus respectueux de la planète.