La fin de l’année approche à grand pas ! L’occasion pour nous de revenir sur les pires « fails » technologiques. En effet, il serait illusoire de croire que les géants mondiaux de la sphère « Tech » sont à l’abri d’erreurs d’appréciations et qu’ils ne prennent que de bonnes décisions. Chez TRN, nous en avons retenu trois.
1. Samsung : Un Galaxy Note 7 explosif
Chute des cours à la bourse, image de marque et réputation ébranlée, bad buzz mondial… c’est une très mauvaise année pour le géant coréen ! Pourtant, l’année avait bien commencé pour le constructeur. En effet, le lancement et la mise sur le marché du Galaxy Note 7, qui devait concurrencer fortement notamment les produits d’Apple, ont été à l’origine d’une vraie catastrophe pour Samsung. Du jamais vu dans le secteur des nouvelles technologies ! Les explosions et les accidents à répétition, ont poussé le fabricant à d’abord rappeler ses appareils pour ensuite en arrêter définitivement la production. Le bilan est très lourd. Reuters a évalué les pertes à 17 milliards de dollars en ventes perdues pour Samsung.
2. Yahoo! : piratages de comptes à répétition
Le mandat de Marissa Mayer à la tête de Yahoo! est loin d’être un long fleuve tranquille. En effet, la firme californienne a annoncé en septembre dernier, dans un communiqué, que 500 millions de comptes de ses utilisateurs avaient été piratés en 2014, par ce qui a été appelé un « nation-state actor ». Ce que l’on peut traduite par une entité liée à un état. Trois membres du renseignement américain, sous couvert d’anonymat, ont effectivement déclaré qu’ils pensaient que cette attaque avaient été facilitées par un état. Deuxième coup dur de l’année, la firme annonce qu’un autre piratage est survenu en août 2013. Cette faille a concerné près d’un milliard de comptes, dont le nom, l’adresse électronique, le numéro de téléphone et la date de naissance ont été dérobés. De l’avis de plusieurs experts en cybercriminalité, il s’agit du plus important vol de données de l’histoire. Et sans vouloir jeter de l’huile sur le feu, il faut tout de même rappeler que Yahoo! n’a jamais su créer de véritables innovations de rupture par rapport à son modèle d’origine de portail et d’annuaire de sites Internet. Courant trop de lièvres à la fois, la firme fait tout mais n’est leader sur rien. Et même la grande Marissa Meyer n’a pas réussi à repositionner ou à restructurer l’ancien géant.
3. Apple : Fausses révolutions et évolutions gadgets
Lorsqu’on pense à la marque Apple, on aurait plutôt tendance naturellement à penser à des succès et des révolutions comme l’iPod, l’iPhone, l’iMac… Mais ça c’était avant ! L’ère du fondateur Steve Jobs et de ses concepts semblent bien révolus, l’équipe actuelle ayant du mal à reprendre la relève. Et cette année 2016 ne vient pas contredire ce constat au grand dam des aficionados de la marque à la pomme. Apple n’est plus le pionnier high-tech que l’on a connu et certains observateurs vont même jusqu’à comparer Apple à la situation qu’a connu Nokia vers la fin des années 2000 ! Les annonces et lancement de produits de cette années en ont laissé plus d’un sur sa faim. La plupart des supposées révolutions ne sont en fait que de timides évolutions, voir des gadgets. Pire ! Apple fait comme ses concurrents… mais des années en retard. Et comme les vraies innovations ne viennent pas, Apple finit l’année 2016 avec une baisse de son chiffre d’affaire. Une première depuis quinze ans ! Des résultats, certes plombés par les fluctuations des devises et le ralentissement de l’économie chinoise, mais aussi par la stagnation de la gamme Mac et surtout le plafonnement des ventes d’iPhone. Du côté de MacCast, la sentence est tombée : bilan mitigé pour Apple. L’iPhone 7, le nouveau MacBookPro, les Apple Watch ou encore l’iOS10 n’emportent pas les suffrages. Même d’un point vue strictement numérique, on ne compte que 13 lancements de nouveaux « produits » contre 23 en 2015. Pour les innovations, il vaut mieux donc attendre 2017. Le rendez-vous est pris pour avec peut-être une première conférence dès le premier trimestre de l’année prochaine. Wait and see !