Dans une démarche de développement durable, la Fondation Lydec, la Préfecture d’arrondissement de Hay Hassani et le bureau «Des Paysages-Labib» ont signé, le 12 janvier 2017, une convention de partenariat marquant le lancement du projet de réhabilitation de l’étang d’El Oulfa, situé au quartier Al Firdaous à Casablanca. Anciennement connu sous le nom de «Etang Schneider», l’étang d’El Oulfa est un des rares lacs urbains du Royaume. D’une superficie globale de 9 ha, cet espace recèle de richesses faunistiques et floristiques à préserver et à mettre en valeur.
A cette occasion, Jean-Pascal Darriet, Président de la Fondation Lydec et Directeur Général de Lydec, a déclaré : «Cette signature concrétise un engagement partagé entre la Fondation Lydec et la Préfecture d’arrondissement de Hay Hassani en faveur de la préservation de l’environnement et de l’amélioration du cadre de vie des Casablancais. Et d’ajouter : «Le projet, objet de la convention que nous venons de conclure, concrétise ainsi la démarche partenariale et de dialogue avec nos parties prenantes initiée il y a deux ans, sous l’égide de la Gouverneure de la Préfecture, avec la participation d’acteurs de la société civile, d’experts en développement durable et d’universitaires».
En vertu de cette convention tripartite, la Fondation Lydec s’engage à apporter son soutien financier pour la réalisation des études paysagères du projet de réhabilitation de l’étang d’El Oulfa et de ses abords (jardin écologique, berges…). De son côté, le bureau «Des Paysages-Labib» accomplira lesdites études et proposera un aménagement paysager de la falaise tout en répondant au contexte spécifique du site des points de vue social, climatique et environnemental. Les études porteront aussi sur le réaménagement du jardin de la préfecture, situé entre l’étang et le siège de la Préfecture d’arrondissement de Hay Hassani ainsi que la création d’un mur de clôture paysager de l’étang.
Par ailleurs, Lydec accompagne ce projet, depuis ses débuts, en apportant son expertise directe d’opérateur. L’entreprise travaille, en effet, depuis plusieurs mois sur un programme d’actions visant à améliorer la maîtrise des apports issus des trois collecteurs d’eaux usées de la zone. A cet effet, différentes actions sont déployées ou en cours telles que la réalisation de postes d’interception permettant d’éviter le déversement d’eaux usées illicites dans le plan d’eau, la pose d’une sonde de mesure du débit sur le collecteur principal afin de quantifier les flux rejetés dans l’étang durant la saison des pluies et le suivi de la qualité de l’eau sur une douzaine de points du plan d’eau.
Dans ce cadre, une étude de diagnostic de l’état écologique de l’étang est en cours. Réalisée en partenariat avec l’Université Hassan II de Casablanca, elle a abouti, dans un premier temps fin 2016, à la réalisation d’analyses de la qualité des eaux de l’étang et d’un levé bathymétrique permettant de mesurer la profondeur de l’eau et de déterminer la nature des fonds de l’étang.
Pour la réalisation du projet de réhabilitation de l’étang d’El Oulfa, Lydec et sa fondation s’appuient également, dans le cadre de leur démarche de dialogue responsable avec les parties prenantes, sur les expertises de la société civile, à travers l’implication de partenaires universitaires, mais aussi associatifs tels que l’Association des Enseignants des Sciences de la Vie et de la Terre et l’Association Recherche Action pour le Développement Durable.
Le projet de réhabilitation de l’étang d’El Oulfa et de ses abords représente ainsi une contribution concrète au développement durable du Grand Casablanca. A terme, il permettra une revalorisation urbanistique et environnementale de cette zone, en offrant aux riverains et aux habitants de la métropole un espace de vie et de loisirs respectueux de l’environnement, intégrant la protection de la biodiversité ainsi que la gestion des déchets. Le projet prend également en compte les dimensions économiques, sociales et sociétales du développement durable. Il prévoit, en effet, le renforcement des équipements urbanistiques, à travers la mise en place de l’éclairage public et de l’assainissement des eaux usées, l’aménagement d’équipements socio-culturels et sportifs, l’implication des associations locales pour l’animation de l’espace et la création d’un centre d’éducation à l’environnement.
La signature de cette convention entre la Fondation Lydec et la Préfecture d’arrondissement de Hay Hassani s’inscrit dans le cadre du Plan d’Actions Développement Durable, PADD 2020, de Lydec qui vise, entre autres, à contribuer à l’amélioration du cadre de vie des Casablancais et à sensibiliser ses parties prenantes à l’environnement et au développement durable, à travers notamment les actions de la Fondation Lydec.
La Fondation Lydec fête ses deux ans d’existence
Lancée le 28 janvier 2015, la Fondation Lydec fête aujourd’hui ses deux ans d’existence. Cette institution est venue renforcer et structurer l’engagement sociétal de Lydec avec pour objectif de promouvoir les synergies entre la société civile et l’entreprise. Tout en s’appuyant sur l’expertise et les ressources de Lydec, notamment son savoir-faire et son ancrage territorial, la Fondation Lydec s’est fixée trois axes d’intervention, à savoir l’environnement, la solidarité de proximité et l’engagement sociétal des collaborateurs de Lydec.
A fin 2016, la Fondation Lydec compte 13 partenariats structurants avec des associations de référence. En deux ans d’existence, elle a contribué à la réalisation de plus de 70 actions (tables-rondes, actions de sensibilisation à l’environnement, opérations de solidarité, ateliers de formation, etc.) dans ses trois domaines d’intervention.
Engagée dans la préservation de l’environnement pour les générations futures, la Fondation Lydec accompagne les initiatives menées en faveur de l’éducation à l’environnement et de la sensibilisation au développement durable. Elle contribue également à la réhabilitation des équipements publics urbains. En partenariat avec des associations de référence et des institutionnels, la Fondation Lydec réalise des projets visant l’amélioration du cadre de vie des habitants du Grand Casablanca.
Dans le cadre de son programme «Environnement», la Fondation Lydec a créé, en 2016, en partenariat avec l’Association Recherche Action pour le Développement Durable, un espace expérimental d’agriculture urbaine de 600 m2 situé à proximité de la STEP de Médiouna. Présenté en octobre dernier lors de la Pré-COP de Casablanca, ce site pilote permettra de démontrer la faisabilité de la réutilisation des eaux usées épurées dans l’irrigation agricole auprès des agriculteurs et des riverains, mais aussi de sensibiliser les jeunes et les associations de la région à la protection de l’environnement.