5h45 par semaine, c’est le temps moyen passé devant des vidéos en ligne, avec en tête la génération Y et plus de 7h/semaine.
La génération Y est celle qui consomme le plus de contenus vidéo en ligne dans le monde selon l’étude « State of Online Video » publiée par Limelight Networks, l’un des leaders mondiaux dans le domaine de la diffusion de contenu digital. Examinant de près le changement des comportements de consommation vidéo, ce rapport annuel indique qu’au niveau mondial un utilisateur passe en moyenne 5h45 à regarder du contenu vidéo chaque semaine et est abonné à un ou plusieurs services de vidéo à la demande.
L’évolution progressive vers le visionnage en ligne est une tendance mondiale. En moyenne, les Britanniques passent 5h11mn par semaine à regarder des vidéos en ligne. Les Français y consacrent un temps similaire, avec une moyenne de 5h04 par semaine. Enfin l’Allemagne enregistre le temps de visionnage en ligne le plus court avec 4h14, « Avec le développement du contenu vidéo en ligne, les consommateurs se détournent des écrans de télévision standard et exigent des expériences en ligne de qualité télévisuelle », commente Didier Nguyen, Directeur Commercial Europe du Sud chez Limelight Networks. Il ajoute « Notre étude a montré une nette augmentation des attentes des consommateurs qui tolèrent de moins en moins les expériences de mauvaise qualité. »
Les autres constats du rapport
La génération Y, celle qui regarde le plus de vidéos en ligne. Sans surprise sur le plan mondial, ce sont les jeunes qui regardent le plus de vidéos en ligne. En Allemagne comme au Royaume-Uni, les consommateurs âgés de 18 à 25 ans regardent entre 4 et 7 heures de contenu vidéo en ligne par semaine. Les autres groupes d’âge oscillent entre 1 à 2 heures. En France, 25% de la génération Y regardent plus de 10 heures par semaine. Bien que les émissions sportives traditionnelles soient le 3ème type de contenu vidéo en ligne le plus regardé par les hommes, les 18-25 ans regardent plus de programmes de type eSports, de jeux vidéo en ligne que d’émissions sportives traditionnelles.
Les consommateurs n’ont aucune patience pour les expériences de mauvaise qualité. Le buffering répété (lorsqu’une vidéo s’arrête pendant la lecture pour charger du contenu) est la plus grande frustration des consommateurs de contenu vidéo en ligne – dépassant la mauvaise qualité des vidéos et l’accès limité pour tel ou tel périphérique. C’est le cas au Royaume-Uni et en Allemagne où 47 % et 38 % des personnes interrogées indiquent que le buffering répété est leur plus grande cause de frustration. Autre détail intéressant, en France, le buffering répété ne vient qu’en deuxième place, derrière la mauvaise qualité de la vidéo (46 % contre 31 %).
Les smartphones connaissent une popularité croissante s’agissant de la vidéo en ligne. Bien que l’ordinateur de bureau et l’ordinateur portable soient les appareils les plus communément utilisés pour regarder des vidéos en ligne dans le monde, les smartphones viennent immédiatement derrière. Ils deviennent aussi rapidement l’appareil privilégié de la génération Y.
Les abonnés au câble se tournent de plus en plus vers les services alternatifs sans toutefois annuler leur forfait. Malgré le spectre du « cord-cutting », le rapport constate que les abonnés au câble souscrivent à deux fois plus de services OTT (Over the Top Videos) que les consommateurs sans abonnement au câble.
Au niveau mondial, les consommateurs se tournent de plus en plus vers les services de streaming. Mais pour l’instant seulement 16,7 % des personnes interrogées en France sont abonnées à deux services ou plus.
Les films et les séries, les shows télévisés sont les contenus vidéos les plus regardés. Au niveau mondial, les consommateurs passent plus de temps à regarder des films en ligne que tout autre contenu. Si l’on tient compte du genre, les hommes préfèrent les films et les femmes les séries télévisées.
Le rapport « State of Online Video » est le résultat d’un sondage réalisé auprès de 4.000 consommateurs d’âges, de sexes et de niveaux d’études variés, résidant en France, en Allemagne, en Inde, aux Philippines, à Singapour, en Corée du Sud, au Royaume-Uni et aux États-Unis. Vous pouvez consulter ici le rapport dans son intégralité (Format .PDF – Version anglophone).