Qu’est-ce que c’est la HACA ? Quelles sont ses missions ? Ses obligations ? Quelle est sa place institutionnelle par rapport au gouvernement, au Parlement ? Par rapport aux citoyens et citoyennes ? Comment citoyens et citoyennes peuvent-ils adresser des plaintes à la HACA en tant qu’usagers des médias audiovisuels et quelles démarches leur faut-il lui suivre pour ce faire ? Pour répondre à toutes ces questions, la HACA s’est dotée des moyens nécessaires, réglementaires et de communication, en commençant dès mars dernier par une décision du CSCA concernant la procédure requise pour la recevabilité des plaintes de citoyens et leur traitement.
Un nouveau site Web de la HACA pour mieux informer les citoyens et recevoir leurs plaintes
A partir du 1er janvier 2018, la HACA (Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle) a mis en ligne son nouveau site web, reconstruit en conséquence et dont l’élaboration, conduite depuis plus de deux ans, a été résolument bâtie pour aménager des outils en ligne d’accès et d’échange pour les citoyens désireux, soit de s’informer sur l’institution, soit de déposer une plainte.
Cette refonte du site web de la HACA a aussi élargi la place d’information et d’échanges avec les opérateurs audiovisuels, à la disposition desquels elle a, par ailleurs, mis en place, en concertation avec eux, pendant plus de deux ans de conception et de tests, une plateforme on line d’échange d’informations, de correspondances administratives et de concertation.
Une place importante est désormais réservée à des contenus d’analyses et de suivi, par secteur (radios, télévisions) et par opérateur, des statistiques, des données économiques, des réactions de la presse ciblées sur chaque opérateur, des tendances des usagers, des nouveautés technologiques, mais aussi des rendez-vous professionnels nationaux et internationaux etc…
Cette nouvelle plateforme permet aussi aux opérateurs médias de recevoir instantanément des alertes techniques exigeant de la part de la HACA des interventions rapides d’aide, en cas de coupure de diffusion par exemple, de perturbations dans les fréquences radio, ou de certains manquements à la réglementation en vigueur.
Elle se veut également l’outil partagé entre la HACA et le monde audiovisuel national, dans l’objectif de faire avancer progressivement le paysage national depuis la régulation, qui a clôturé ses dix ans et plus, à la co-régulation qui est le choix démocratique dont se distinguent les paysages audiovisuels dans les démocraties modernes aux longues expériences, parfois d’un demi-siècle, de régulation et de développement démocratique des médias et de leur liberté cardinale, la liberté d’expression, et son principe constitutif de base : une indépendance éditoriale qui soit responsable aux yeux des institutions, des pairs comme aux yeux des citoyens et citoyennes, lesquels sont devenus plus exigeants que jamais quant à disposer d’offres médiatiques de qualité, professionnellement et déontologiquement. Ce à quoi compte veiller plus systématiquement à l’avenir la HACA.