À l’occasion de la Journée Internationale des Femmes, Novojob dévoile les résultats d’un sondage effectué en ligne sur la thématique «Femmes & carrières professionnelles». La plateforme de recrutement a sondé les femmes sur les difficultés rencontrées dans leur recherche d’emploi, leur regard sur les perspectives d’évolution des femmes au sein des entreprises, l’accès aux promotions… dans les 4 pays où elle est implantée (Maroc, Algérie, Côte d’Ivoire, Bénin). Au Maroc, l’exercice a concerné un échantillon restreint de près de 1.000 femmes actives, en poste et/ou en recherche d’emploi, avec pour objectif principal de prendre le pouls de la représentation des femmes dans le monde de l’entreprise.
De prime abord, 68% des femmes ayant répondu au questionnaire considèrent la date du 8 mars comme étant une journée importante pour elles, symbolique des acquis en matière de Droits des femmes. Parmi ces acquis, le droit de rechercher et trouver un emploi qui corresponde à leurs aspirations. Sur leur motivation dans le choix d’un nouvel emploi, 57% des femmes interrogées évoquent l’évolution professionnelle comme faisant partie des critères prioritaires. Si ce chiffre peut laisser penser que le poids des obligations familiales s’est amenuisé dans la recherche d’emploi, il est pourtant nécessaire d’en faire une lecture plus fine et le relativiser. «Il y a une volonté d’équilibrer cette constante culturelle, mais le constat est que les femmes consacrent encore aujourd’hui beaucoup plus de temps que les hommes à la parentalité ou aux responsabilités familiales. En revanche, ces obligations ne les empêchent pas de chercher une évolution de carrière dans une quête d’épanouissement, afin de trouver et donner du sens à ce qui les anime», explique Riadh Azibi, Country Manager de Novojob Maroc.
D’ailleurs, 77% de l’échantillon estime qu’il existe aujourd’hui une certaine équité entre les hommes et les femmes, voire un avantage pour les femmes dans la recherche d’emploi. Toutefois, 73% se déclarent insatisfaites de leurs conditions de travail, même si elles jugent à 82% que la situation professionnelle des femmes s’est globalement améliorée. «De plus en plus d’organisations ont compris l’importance de la participation des femmes dans le développement de l’économie nationale. La recherche d’emploi s’en trouve certainement plus équitable dans certains domaines. Cela se traduit également par une nette évolution de la présence des femmes dans le top management des entreprises, brisant ainsi le plafond de verre à la faveur de leurs efforts et sacrifices», détaille le Country Manager de la plateforme technologique de sourcing.
Beaucoup d’efforts restent encore à fournir pour une plus grande implication des femmes dans le monde de l’entreprise, notamment sur la problématique de l’évolution au sein des organisations. Car, disparates, les perspectives d’évolution, selon les femmes, se heurtent à deux écueils : elles estiment, à 42%, que la culture et la mentalité dans la société marocaine en général freinent l’évolution de carrière et l’épanouissement professionnel de la femme. En outre, 45% des interrogées déclarent qu’il n’y a pas de critères clairs pour l’évolution professionnelle dans leurs entreprises. «Le manque de clarté est un mal qui n’a pas de genre. C’est un véritable sujet de vision et de projection du développement de l’entreprise. Nombre d’entreprises souffrent d’un manque de visibilité et donc ne sont pas toujours en mesure d’établir les critères nécessaires à l’évolution de carrière», conclut Riadh Azibi.
En mai 2017, Novojob avait fait le pari d’être un acteur majeur du recrutement en ligne en Afrique en proposant deux solutions : Novojob, un site emploi nouvelle génération, et Talenteo, un logiciel de gestion des recrutements. Au Maroc, les chiffres obtenus après neuf mois sont très encourageants et positionnent Novojob comme un véritable challenger. Aujourd’hui opérationnel dans quatre pays (Bénin, Côte d’Ivoire, Maroc et Algérie), Novojob prévoit une extension à de nouveaux pays africains dès le 2ème trimestre de cette année.
Méthodologie du sondage
Le sondage, effectué en ligne du 27 février au 05 mars 2018, a été réalisé auprès d’une population majoritairement en poste, jeunes cadres, en grande partie célibataires (72%), urbaines et ayant fait des études supérieures. Sur un échantillon de 968 femmes, 32% sont de jeunes diplômées, 30,7% ont un profil confirmé ou expérimenté, 22,3% sont des débutantes et 15% occupent des postes de cadres moyens et cadres dirigeants. Fortement diplômées, 49% des femmes ont un Bac+5 et plus. Les Bac+2/+3 représentent quant à elles 47% de l’échantillon.