Afin d’être au plus près de ces usagers, et dans le but de vulgariser la matière fiscale et la rendre accessible au plus grand nombre, la Direction Générale des Impôts (DGI) a lancé ses pages officielles sur les réseaux sociaux : Facebook, Twitter, Instagram, ainsi qu’une chaine sur Youtube. The Rolling Notes (TRN) a rencontré la Division de la programmation et de la communication de DGI, qui a bien voulu répondre à nos questions. Entretien.
Vous avez annoncé, il y a peu, le lancement de nouvelles formes de présence digitale, pouvez-vous nous en dire plus ?
Nous avons effectivement lancé, le 2 mars 2018, les pages officielles de la Direction Générale des Impôts sur différents réseaux sociaux : Facebook, Twitter, Instagram, ainsi que notre chaîne YouTube. Nos pages sur tous ces canaux de communication digitale portent la dénomination «Daribatouna».
Dans quelle perspective cette nouvelle présence digitale, s’inscrit-elle ?
Nous avons fait le choix réfléchi d’être plus présents sur le net pour améliorer l’accès à l’information fiscale et en faciliter la compréhension au plus grand nombre, concrétisant notre vocation d’administration ouverte, veillant à l’interactivité avec ses usagers.
Est-ce que les messages d’information fiscale, ne parleront qu’aux personnes qui ont déjà des prérequis en la matière ? Et de quelles informations on parle ?
Nos informations s’adressent à tout un chacun. Rédigées dans un esprit de vulgarisation et de simplification, elles abordent les droits et obligations des contribuables, les nouvelles dispositions de la loi de finances et toutes autres informations d’ordre fiscal ou administratif.
Comment comptez-vous gagner ce pari de la vulgarisation pour des informations riches, techniques et complexes ?
C’est un vrai challenge ! Nous avons tablé sur différents formats communicationnels (vidéos, posts…) qui s’adressent indifféremment à tous les publics, dans un style simple et en «Darija», afin d’offrir un message clair et accessible. Pour ce faire, nous avons choisi l’accompagnement de professionnels dans le domaine de la vulgarisation de contenu sur un mode léger et imagé.
Considérez-vous que se tourner vers le digital relève plutôt de l’impératif ou de l’effet de mode ?
Nous avons la profonde conviction que le digital est un formidable vecteur pour être au plus près de nos usagers. Notre engagement pour le numérique est total. Nous avons parachevé cette année la généralisation des télédéclaration et des télépaiements pour les entreprises et les particuliers et nous continuons d’étoffer notre offre de services en lignes, dans le cadre d’une administration de proximité et de facilitation.