C’est à l’occasion du lancement d’EMOB, première solution de mobilité durable via motos électriques au Maroc et en marge du circuit de la Formule E, que nous avons rencontré à Marrakech, Jean-Marc Pailhol, Directeur Market Management et Distribution d’Allianz SE. L’opportunité pour The Rolling Notes, d’en savoir plus sur cette initiative, fruit d’un joint-venture portée par IMPERIUM HOLDING et Allianz SE.
Nous en avons également profité pour l’interroger sur les changements et les mutations que vit notre monde et comment le secteur de l’assurance y contribue. Cela donne au final un long et très instructif interview où l’on explore les domaines de la mobilité électrique, du Machine Learning, de l’innovation, de la data et où l’on découvre ce qui nous attend dans les années à venir. Entretien.
A l’occasion de la cérémonie du lancement d’EMOB, vous avez beaucoup insisté sur l’importance des techno-systèmes. Pouvez-vous nous en dire plus ?
Concernant les techno-systèmes ou les écosystèmes technologiques, il s’agit en fait de l’idée fondamentale que l’innovation technologique n’est efficace que lorsqu’elle est mise en œuvre, non pas seulement sur un plan pratique pour la technologie, mais quand elle est implémentée avec un ensemble de services qui l’entoure. C’est finalement un peu le même principe que pour le smartphone. Le « device » n’est que le support d’un ensemble de services. Nous passons d’une économie de possession à une économie d’usage.
Et c’est donc le cas pour le techno-système de l’EMOB. Nous sommes exactement dans cette démarche-là. C’est à dire que le scooter ou la mobylette électrique, n’est le « device » qui va être utilisé pour accéder à l’ensemble de l’offre de services. Et pour que tout cela fonctionne, il est nécessaire de prévoir la totalité de la chaîne de valeur tout autour.
Cette chaîne de valeur passe, non seulement par la fourniture de l’énergie et à l’accès à celle-ci, à travers les infrastructures de chargement. C’est également les infrastructures individuelles, et dans ce cas précis il est facile de se brancher sur une prise, mais c’est aussi des infrastructures de chargement de la Mairie, au niveau local, que l’on va retrouver dans la rue, avec des infrastructures uniques ou des infrastructures partagées. Sans tout cela, le changement de bascule vers une mobilité électrique ne fonctionne pas. Ceci vaut à la fois pour les deux roues, mais aussi les quatre roues.
Le deuxième volet, ce sont tous les services d’accès, comme l’accès au parking, l’accès justement aux infrastructures de chargement et même au partage des véhicules. On peut même imaginer l’utilisation de ces véhicules comme des taxis ou pourquoi pas ne pas envisager que demain, les étudiants par exemple, puissent utiliser leur véhicule pour faire du « co-motorage », à l’instar de ce qui peut se faire pour le co-voiturage.
C’est donc tout l’ensemble de ces services-là qui rentre dans le système. Un écosystème auquel vont venir enfin se greffer d’autres types de services, comme le financement d’une large gamme de véhicules et l’assurance.
Et comme vous pouvez le constater, l’assurance est donc partout. Elle est dans les infrastructures de chargement et dans les véhicules. Et c’est pour cela, que nous sommes une des parties prenantes de ce techno-système.
Allianz y est complétement intégrée, non seulement parce que nous avons à charge cette responsabilité, mais aussi puisque nous en avons la vision, tant sur un plan global, que sur un plan mondial. Nous avons en effet le retour d’expérience d’un nombre important de projets et nous sommes à même de dire ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas. Nous savons exactement ce qu’il faut faire pour être efficace.
C’est donc ça l’idée globale : la moto électrique en tant que telle n’est qu’un « device », et c’est l’ensemble des services qui vont être apportés autour qui vont permettre à ce « device » de se développer et de devenir la solution de mobilité globale.
Pour assurer ces véhicules, Allianz SE, qui est l’un des porteurs du projet EMOB, a développé une offre assurancielle à travers sa filiale Allianz Maroc. En quoi consiste cette offre, qui apparaît comme innovante ?
Et je dirais même plus que c’est assez révolutionnaire, puisque je crois que c’est la première fois qu’il y a une multirisque pour les assurances des deux roues au Maroc. Il s’agit en fait d’une couverture globale de l’ensemble des risques en matière de dommages, de responsabilité civile et de protection juridique pour le conducteur et son passager.
A tout ceci, il faut ajouter des avantages supplémentaires, puisque quand la personne acceptera de mettre le casque, et c’est une problématique majeure, il y aura un impact positif sur la prime, qui sera par conséquent réduite. Donc, lorsque le conducteur fait l’effort de sa propre sécurité, nous en tant qu’assureur, nous réduisons la prime !
Et puis, lorsque nous serons en mesure d’accéder aux données sur la mobilité, nous serons à même d’optimiser encore plus cette offre d’assurance, pour l’adapter aux comportements spécifiques de conduite du conducteur. Les bons conducteurs auront des primes qui seront plus faibles que celles des autres, moins responsables.
Et comme nous avons l’expérience d’autres exemples de mobilité électrique, nous avons pu travailler sur le montant de la prime et son montant sera de 30 % inférieur au montant d’une prime normale. Ce qui veut dire que, pour beaucoup plus de couverture, l’on paiera beaucoup moins. Ce qui est quand même plutôt très intéressant !
Et c’est là où je me permets de revenir au concept d’écosystème : lorsque que nous sommes capables d’avoir une vision transversale de l’ensemble de l’écosystème, nous sommes donc en mesure d’optimiser tous les services, notamment les services d’assurance pour offrir une solution complète, inédite et exclusive.
De par votre fonction au sein d’Allianz SE, vous voyagez énormément et vous êtes confrontés à beaucoup de projets de par le monde. Quel est votre retour d’expérience dans le cas précis du projet EMOB, en comparaison avec d’autres pays ?
Mon expérience m’a démontré que globalement les pays dits émergents ont tendance à être plus rapides que les pays dits matures et ce, pour plusieurs raisons. La première, c’est qu’il est plus facile de basculer sur des solutions innovantes lorsque l’on n’a pas de « legacy ». En effet, quand on n’a pas d’héritage, il est beaucoup plus simple et facile de franchir le cap, même si le saut à réaliser est plus important. Il est donc paradoxalement plus aisé, dans ce cas, de porter ces projets innovants et de les faire aboutir.
Par ailleurs, ce que nous avons vécu ici au Maroc est assez remarquable. Que ce soit au niveau de la Mairie ou de la Région, nos interlocuteurs ont été dès le départ totalement impliqués et très motivés. Ils sont arrivés à penser dès le début en termes de solutions et non pas à identifier des problèmes. Et croyez-moi, c’est est assez exceptionnel, puisque la plupart du temps, lorsque que l’on fonctionne avec un tel état d’esprit, nous avons en face de nous, des gens qui ont envie, plutôt que des gens qui ont peur. Et cela, ça change tout !
Et nous avons eu cette chance, qu’ici au Maroc, d’être en présence d’un tel scénario et je crois que d’arriver d’une idée à un modèle opérationnel en une année seulement, c’est quand même quelque chose d’assez singulier. Et cela n’a été possible, je le répète, que parce que nous avons eu le support de la Mairie et de la Région.
Ils ont vraiment été très supportifs et très participatifs. Avoir le Président de Région ou le Maire qui participent aux réunions, qui travaillent avec nous, c’est vraiment très salvateur et cela concoure efficacement à l’éclosion du projet.
Dans le cas du projet EMOB, pourquoi avoir fait le choix d’un partenariat capitalistique, plutôt que celui d’un partenariat d’accompagnement ?
Il s’agit là de l’un des principes que nous appliquons. C’est-à-dire que lorsqu’un projet est bon, il a un grand potentiel de réussite. Et lorsque ce projet réussit, il génère forcément de la valeur en termes de business, pour nous évidemment, mais il créé également de la valeur en termes de business global pour l’entreprise elle-même, puisque nous ne sommes qu’une partie de la solution.
L’entreprise, quant à elle, va faire du business avec la totalité de la solution et nous, nous accompagnons l’entreprise pour trouver la totalité des services à l’intérieur de cet écosystème et optimiser la solution globale. Il est donc naturellement intéressant pour nous d’un côté de faire du business, sur le plan des produits relatifs à l’assurance, et en même temps de bénéficier aussi de l’activité globale du business que va faire l’entreprise dans son ensemble. Donc, nous avons tout intérêt à investir dans l’entreprise avec laquelle nous sommes en partenariat.
Autre point. Le fait d’être investisseur implique que vous soyez un réel partenaire. Ce qui veut dire que nous sommes directement impliqués et que nous avons évidemment accès beaucoup plus facilement à la data, qui est le cœur de notre métier, à savoir l’actuariat. C’est notre essence que de l’analyser.
Enfin, avec ce type d’engagement, nous avons également accès à la stratégie de l’entreprise et nous y participons. Et eu égard à notre position et à nos métiers, notre vision globale nous donne la capacité d’insuffler des idées à l’entreprise et de la rendre encore plus efficace, encore plus rentable et par conséquent d’améliorer encore plus la valeur de notre capital.
C’est donc un cercle vertueux qui est beaucoup plus efficace qu’un simple partenariat business, ou un simple partenariat stratégique.
Sur un plan plus prospectiviste et plus global, comment les assureurs sont en train d’accompagner la transformation et les mutations de notre monde ?
Tout d’abord, je vais me permettre une petite précision. Je ne vais pas parler des assureurs, mais je vais particulièrement m’exprimer au sujet d’Allianz, parce que je crois que nous sommes pour l’instant, l’acteur majeur de l’accompagnement de cette transformation et de ces mutations.
C’est en effet une stratégie que nous avons lancée il y a un peu plus de deux ans et qui fonctionne remarquablement bien. Cette stratégie est en fait basée sur la compréhension de notre métier : un assureur ce n’est pas un vendeur de produits d’assurance, c’est quelqu’un qui accompagne les gens qui prennent des risques. Et si le monde de change, et c’est ce qui se passe aujourd’hui, puisque nous vivons une véritable révolution industrielle, notre rôle en tant qu’assureur, c’est d’accompagner cette révolution, pour la permettre, pour la faciliter et parfois même pour l’accélérer. D’autant plus lorsque cette révolution industrielle est dans l’intérêt collectif de la population mondiale.
Un assureur ce n’est pas un vendeur de produits d’assurance, c’est quelqu’un qui accompagne les gens qui prennent des risques.
Par conséquent, chez Allianz nous avons fait ce choix, puisque nous pensons que notre vraie mission est celle-ci. Au-delà de la conviction, c’est une responsabilité sociétale. Donc, nous participons tout naturellement à tous ces projets.
Dans ce cas, et selon vous, quels sont les secteurs d’avenir ? Et à quels types de mutations devons-nous nous attendre ?
Je dirais qu’au bout de trois ans de travail à faire le tour du monde des projets innovants, de participer activement dans des projets de ce type-là, il y a pour moi quatre grands secteurs qui vont être ceux de demain, qui le sont d’ailleurs dès aujourd’hui, et qui vont exploser dans l’avenir.
Le premier de ces secteurs, c’est celui des drones. Et on le voit d’ailleurs actuellement au CES de Las Vegas, qui est le plus important salon consacré à l’innovation technologique en électronique grand public. Les drones sont déjà partout et ils le seront de plus en plus à l’avenir, à commencer par les drones de transport, notamment pour la livraison de paquets et de colis légers. Il faut savoir que la première ville au monde à avoir autorisé le transport de paquets par les drones est Shenzhen en Chine. C’est donc d’actualité et il est évident que cela va se généraliser à l’avenir dans toutes les villes. Évidemment, pour que tout cela se réalise, il faut une assurance. Allianz, en tant qu’assureur, est donc là pour accompagner et faciliter cette transformation. Et à ce titre, nous travaillons d’ores et déjà avec une importante société chinoise, impliquée dans ce type de transport.
Le deuxième volet, c’est celui de tous les transports lourds, que ce soit le transport de marchandises ou encore celui de passagers. Là encore, nous travaillons avec des entreprises qui sont en train d’imaginer notamment des drones qui vont remplacer les grues pour porter par exemple les containers entre les bateaux et les camions. De la même manière, et compte tenu du risque, s’il n’y a pas d’assureurs dans la boucle, là encore personne n’acceptera de faire quoi que ce soit.
Et pour les drones de transport de passagers, c’est exactement pareil. Nous travaillons sur ces sujets avec des entreprises, comme par exemple Airbus ou Volocopter, pour les accompagner dans cette approche. Et dans ces cas précis, c’est encore plus pointu puisque le risque n’est pas matériel, mais nous sommes face à des risques humains, ce qui a d’autant plus d’impact. Et c’est tellement important qu’avec ces entreprises-là, nous travaillons à l’imagination d’une solution, en parallèle de celle de l’assurance, qui serait une solution de courtiers de data, puisque nous sommes aussi un tiers de confiance.
A ce titre, mais aussi grâce à la Blockchain, nous pouvons récupérer de la donnée, de l’anonymiser et de la refournir à ces sociétés, pour qu’elles s’en servent pour optimiser leur proposition de valeur et ainsi éviter les risques à l’avenir. Et bien évidemment, pour nous tout ceci est très intéressant, puisque nous allons avoir une baisse de nos sinistres. Là encore nous avons un cercle vertueux : nous avons la data, nous pouvons créer des solutions, optimiser le ratio sinistre à prime et finalement assurer la rentabilité.
Et tout cela est déjà d’actualité ! Il y a 400 drones de transport de passagers qui ont été vendus en Chine, et les premières lignes de taxi-drone vont apparaître dès 2020.
Qu’en est-il du deuxième de ces quatre secteurs d’avenir ?
Quant au deuxième secteur d’avenir, celui-ci concerne la mobilité électrique et plus largement les énergies renouvelables, la gestion des réseaux et le stockage d’énergie. Nous avons notamment travaillé avec BMW sur les batteries « Farm », ce qui nous a d’ailleurs permis de s’étendre sur de nouveaux projets. A titre d’illustration de mon propos et dans le cas de BMW, cela a en effet débouché sur des offres de micro-centrales qui vont permettre l’indépendance énergétique d’usines, qui n’auront plus besoin d’accéder au réseau, puisqu’elles génèreront leur propre énergie, qui sera stockée dans les batteries usagées des voitures des habitants ou des collaborateurs. Et cette énergie, ainsi stockée, sera réintégrée dans le réseau domestique.
Autres exemples et toujours avec la même démarche : les infrastructures de chargement, que celles-ci soient simples, individuelles, collectives ou alors plus globales… Je peux citer dans ce cas des infrastructures de chargement de trottinettes et de vélos, notamment aux Etats-Unis, ou ce que nous faisons à Marrakech avec EMOB, ou encore en Espagne avec des dispositifs de « Fast Charger », qui permettent de charger une batterie en dix minutes à 80 %. Donc en tant qu’assureur, nous sommes partie prenante et nous accompagnons activement tous ces projets et nous les généralisons.
Sans oublier, tous les services qui gravitent autour de ces écosystèmes ou qui en découlent, comme la Sharing Economy, l’accès aux parking, l’accès aux infrastructures de chargement et à tous les véhicules et ce, depuis le drone jusqu’à la trottinette. Et à chacune de ces étapes et pour chacun de ces dispositifs, il est évident qu’il y a à chaque fois un besoin d’assurance.
Et si nous passions au troisième secteur ?
Le troisième volet, qui est d’ailleurs à cheval sur les deux premiers, concerne tout ce qui touche à l’autonomie. Les taxi-drones par exemple seront très probablement autonomes et d’autre part, tout ce qui est autonome est aujourd’hui pensé et conçu électrique par défaut. Sans oublier que tous ces développements sont également connectés par défaut. Et là, nous touchons à nouveau une problématique d’assurance majeure, puisqu’il y a une question d’éthique.
En effet, tout ceci implique des choix algorithmiques qui devront être faits, au même titre que le travail de Machine Learning et d’intelligence artificielle, sur lesquels nous avons chez Allianz une importante carte à jouer, d’autant plus que nous avons une vision depuis plus de cinquante ans de tous les sinistres automobiles, camions, bus, etc. Nous sommes donc tout à fait légitimes sur ces sujets et nous avons la capacité et la volonté d’y apporter toute notre expertise.
Et quel est le quatrième et dernier secteur d’avenir ?
Ce quatrième secteur est scindé en deux sous-parties. Il s’agit du tout d’abord de l’imprimante 3D qui va totalement révolutionner la fabrication. D’ailleurs, Michelin a lancé la première chaîne de fabrication 100% imprimante 3D, pour des pièces métalliques, avec des résultats extraordinaires et une grande performance. Là encore, nous allons non seulement assurer les produits, mais aussi les imprimantes 3D.
Pour continuer sur l’exemple de Michelin, qui est intéressant à plus d’un titre, le système a été pensé sous forme de « Micro-Factory » puisque nous assistons à un changement d’échelle, en passant de très grandes usines à de plus petites, qui vont être implantées à proximité du lieu du besoin, et ainsi diminuer les frais de transport, l’émission de CO2 et donc faciliter l’accès aux produits. C’est une véritable disruption. Là encore, il y a besoin d’assurer ces « Micro-Factories » et tous les dispositifs et produits qui en découlent.
Tout ceci bouleverse complètement le système ! Il faut savoir que sur de pareils dispositifs, en l’occurrence une chaîne de fabrication en imprimantes 3D, c’est une chaîne de fabrication qui utilise 98 % de la matière et il n’y a que 2 % de matière perdue. Et contrairement à ce qui existait de par le passé, ce sont des chaînes totalement autonomes, avec un risque qui est totalement différent.
La gestion de ce risque est désormais basée sur la capacité de l’algorithme à gérer l’autonomie de la production. Cela change tout ! Et cela va transformer notre façon de faire de l’industrie manufacturière.
Ensuite, la seconde sous-partie de ce quatrième secteur d’avenir, concerne tout ce qui est autour de la robotique. Là aussi les exemples sont multiples, comme notamment les robots de livraison de repas à Stanford Berkeley qui délivrent aujourd’hui 7.000 repas par mois. Comme ces robots sont sur la voie publique et qu’ils utilisent des caméras qui filment ce qui se passe autour de leurs déplacements, ils sont donc capables de transmettre de la donnée.
Et c’est cette donnée qui va permettre de gérer des problèmes d’accidentologie ou encore d’optimisation des voies de circulation. Et bien évidemment, derrière tout ça, nous retombons encore sur l’assurance, puisque nous avons là encore de la data. Il ne faut pas oublier que nous sommes également assureurs des mairies, des voies urbaines, des accidents… nous avons donc la capacité à gérer et à optimiser toutes cette data.
Ce qui fait sourire, c’est que vous avez en quelque sorte le problème inverse de la Big Data, qui est avoir à disposition énormément de données, mais ne pas savoir comment les exploiter. Vous, c’est le contraire.
Exactement ! Nous savons traiter les données, notre problématique est donc de les trouver. Il faut par contre les trouver intelligemment. Et le meilleur moyen de la collecter est d’être le partenaire de ces entreprises qui sont en train de transformer le monde. Toute notre stratégie est donc basée là-dessus.
A chaque fois que nous sommes partenaires de ces projets innovants, nous récupérons de la data. Ces données nous permettent de créer de nouvelles solutions, d’optimiser ces nouvelles solutions à travers du Machine Learning, et finalement préparer dès aujourd’hui les solutions d’assurance de demain. Et comme on dit dans le monde du digital, « First takes all », l’objectif est donc d’être le premier pour prendre le marché en globalité.
Nous accompagnons cette stratégie de leadership à travers nos partenariats marketing et de communication, comme la Formule E, les courses de drones, les « Robot Races », les Jeux Olympiques et bientôt « Mission To Mars »…
C’est finalement tout un écosystème, qui est en fait composé de l’intégration de plusieurs écosystèmes, qui vont transformer le monde dans les dix, quinze ou vingt prochaines années.