La Fondation Orange Maroc a mis en place le programme d’éducation numérique « les Maisons Digitales » accordant une attention particulière à la scolarisation et à la formation des femmes sans qualification et sans emploi dans le but de les rendre autonomes.
La Fondation Orange agit notamment pour l’égalité des chances dans l’accès au travail. Avec les inégalités entre les hommes et les femmes qui persistent, la fondation se dit convaincue que la formation numérique peut aider à l’autonomisation des femmes. C’est pour cela que la Fondation Orange Maroc a mis en place la première Maison Digitale du royaume avec pour objectif de former ces femmes sans qualification et sans emploi.
Concrètement, il s’agit de formations numériques de longue durée, allant de 6 mois à 1 an. Certaines femmes y apprennent les bases indispensables : écriture, calcul, prise en main d’un ordinateur, d’une tablette… tandis que d’autres se forment à certains logiciels et aux usages du web. Grâce à ce programme, les femmes formées pourront notamment accéder à une activité rémunérée, ou même penser à se reconvertir professionnellement.
Et c’est l’Association Solidarité Féminine (ASF) venant en aide aux mères célibataires qui a été sélectionnée lors de l’appel à projets de la Fondation Orange Maroc afin de devenir la première association du royaume à disposer d’une Maison Digitale.
L’espace qui lui a été consacré a été entièrement rénové, puis équipé de tout le matériel nécessaire aux formations (ordinateurs, tablettes, outils numériques…). Les tablettes notamment disposent d’un contenu éducatif vaste et adapté à l’enseignement dont ces femmes ont besoin.
Avec cette inauguration, la Maison Digitale de l’ASF représente la 200ème parmi 17 autres pays qui en disposent : Botswana, Madagascar, Cameroun, Côte d’Ivoire, Jordanie, Tunisie, Mali, Niger, Sénégal, Guinée Conakry, République Démocratique du Congo, Inde, Egypte, Espagne, Pologne, Roumanie et France.
En mettant le numérique au service de l’éducation, la Fondation Orange souhaite ainsi contribuer à l’insertion sociale des populations exclues. C’est d’autant plus important, s’agissant de la scolarisation et la formation de ces femmes, qui sont sources d’un réel impact économique et social.