Nous publions ci-dessous l’intégralité du communiqué de presse de l’Union des Agences Conseil en Communication (UACC) qui, sous la présidence de Maria Aït M’Hamed, fait appel à la solidarité en faveur des métiers de la communication.
Covid-19 : Appel à solidarité en faveur de la filière de la communication, du marketing, des métiers créatifs et des services.
— Casablanca, le 22 mars 2020 —
Au nom de l’ensemble des entreprises et prestataires du conseil en communication, du marketing, des métiers créatifs et services, l’Union des Agences Conseil en Communication et l’Association Les Impériales lancent un appel à solidarité à destination des acteurs économiques, marques et annonceurs, associations professionnelles représentatives (Groupement des Annonceurs du Maroc, CGEM…).
Dans le contexte difficile que nous traversons, qui impacte nos vies et notre activité, il est essentiel de faire preuve de responsabilité et de solidarité. Et la première des solidarités est de tenir nos engagements et de déployer tous les efforts pour maintenir notre activité.
Car de notre activité, même réduite, dépend celle des autres ; il suffit qu’un maillon de la chaîne se désengage pour que la totalité de la chaine se brise, parfois de manière irréversible.
Nous engageons donc l’ensemble des acteurs économiques, chefs d’entreprise, décideurs marketing, communication, Ressources Humaines, financiers, et achats,
- à respecter leurs engagements auprès des agences conseil en communication, médias et prestataires de services des industries créatives, à honorer leurs règlements dans les délais voire en les anticipant, pour leur permettre de maintenir un niveau de trésorerie suffisant pour maintenir les emplois ;
- à maintenir et à soutenir leur activité de communication pour soutenir leur marque, et pour contribuer au maintien des emplois de la filière communication. Toutes les communications liées aux promotions peuvent être reportées et non annulées, il en va de même pour l’événementiel. Mais toutes les communications permettant de donner du sens à leur action, à nourrir leur capital image, doivent être privilégiées et encouragées (en TV, radio, presse, digital…).
Lorsque la crise frappe, certains secteurs sont plus fragiles que d’autres. Les premières lignes budgétaires sacrifiées sont celles relatives aux industries créatives (conseil, communication globale, événementiel, art et culture…), souvent considérées comme accessoires.
C’est une décision lourde de conséquences
Pas seulement parce qu’elle met en danger toute une filière qui est fortement génératrice d’emplois parmi les plus rémunérateurs, qui investit lourdement en formation, qui joue un rôle clé dans la création d’une dynamique d’innovation et de transparence auprès des entreprises, et dont dépend tout un écosystème indispensable (médias, imprimeurs, producteurs, développeurs, prestataires logistiques, artistes et créateurs,…).
Mais aussi parce que ces métiers sont indispensables au maintien d’une activité économique saine.
1 dh investi en marketing et communication génère près de 15 dhs pour l’économie du pays. Dans le monde entier, la bonne santé des filières créatives et de services est toujours le reflet d’une bonne santé économique.
Et surtout parce qu’il est crucial que les marques maintiennent le contact avec leurs publics, même en temps de crise, surtout en temps de crise, pour nourrir leur capital image et leur réputation, incarner leurs valeurs de citoyenneté et de solidarité et nouer des liens qui s’en trouveront raffermis et renforcés.
Les consommateurs attendent des marques qu’elles leur donnent des signes d’espoir, qu’elles continuent de vivre, de communiquer, de démontrer leur utilité.
Il s’agit aujourd’hui de sauver des emplois, de préserver des familles, de soutenir les forces vives et créatives de notre pays.
Seule une démarche volontariste et collective nous permettra d’enrayer le cercle vicieux de la crise économique qui s’ajoute à la crise sanitaire sans précédent que nous vivons, et d’assurer une reprise économique plus rapide, pour tous.